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Panier Vide


73_pLa toile botanique n° 73
Quand le Web mousse

 

La Garance voyageuse vient de faire paraître une plaquette d’initiation aux mousses.
Oui, ces petites plantes ridicules qui envahissent les gazons
et qui contribuent à rendre les galipettes si agréables, les Bryophytes si vous préférez.
Profitons-en pour allez explorer le Web sur le sujet.

Souvent méconnues des botanistes, elles méritent cependant un peu plus d’attention. Peut-être avez-vous déjà été émus par la beauté de vieilles souches ou de cascades moussues. Mais trouver de l’aide pour aborder ce monde n’est pas facile, et attribuer des noms encore moins. La littérature disponible est maigre, au moins en français. Là aussi, le web joue son rôle, en permettant de mettre en ligne énormément d’informations qu’il serait impossible de publier de manière classique. À l’occasion de la sortie de sa plaquette, La Garance voyageuse vous propose donc une visite de ce monde si spécial des mousses, où une goutte d’eau est un étang, où les plantes se dessèchent et se réhydratent alternativement, où une concurrence féroce se joue sur quelques centimètres d’épaisseur (et sans bois pour faire des tiges s’il vous plaît !).

Pas très rationnel sans doute, mais le mieux pour commencer est probablement de s’émouvoir. Le must est alors, à mon avis, le site japonais du célèbre laboratoire Hatori, et son extraordinaire galerie de photos [www7.ocn.ne.jp/%7Ehattorib/mossworld.html]. Si votre navigateur a du mal avec le japonais il existe des sites d’ambition plus limitée mais visitables comme [www.emoi.net/suomi/rubrique.php3?id_rubrique=18,
http://photos-nature.dyndns.org/les%20bryophytes.html,
http://www.pijouls.com/albums/albmoussesetlichens/page_01.htm,
www.lamedon.de/moosbilder/index_fr.html, http://perso.wanadoo.fr/argaud/botanique/bryophytes/generalites.html] ou encore avec d’étonnantes images en 3D [http://freespace.virgin.net/jonathan.sleath/bryology/mosses.htm]. Les illustrations permettent de se familiariser avec les noms et de repérer déjà quelques groupes ou genres. Mais, pour l’émotion, il faut aussi visiter les fameux jardins de mousses japonais, par exemple en [http://phototravels.net/kyoto/zen-gardens-saiho-ji.html] où il y a des photos bien esthétiques.

Vous voilà accrochés ? Alors vient le temps d’en savoir un peu plus. Plusieurs sites déjà mentionnés donnent quelques généralités, mais sont d’un niveau variable. Le site de Daniel Nardin est une bonne introduction [www.chez.com/monamiph/mousses.htm], mais il y a aussi, plus académique, le cours donné par l’Université de Grenoble [www.ujf-grenoble.fr/JAL/Choler/BEV/prat/demo/bryo/mainmous.htm]. Un glossaire agréablement illustré est proposé par une association naturaliste chambérienne [http://perso.wanadoo.fr/smbrc/bryologie.htm].
Un petit peu d’anglais permet d’accéder à des sites nettement un cran au-dessus. On a beaucoup aimé le site néo-zélandais de Hidden Forest [http://hiddenforest.co.nz/bryophytes/index.htm], et celui dédié à Robert Muma par son fils [http://worldofmosses.com/], qui sont très informatifs. Si vous préférez l’allemand, vous avez aussi [www.ijon.de/moose/index.html] et un site suisse bilingue franco-allemand [www.bryolich.ch/francais/bryologie_franz/bryologie_fr.html]. Ce dernier est nettement scientifique, avec un remarquable atlas en ligne, et il constitue une introduction aux sites plus savants. Une ressource incontournable est alors celle du Jardin botanique du Missouri avec sa base de données Tropicos [http://mobot.mobot.org/W3T/Search/vast.html] et ses pages dédiées aux bryophytes [www.mobot.org/MOBOT/tropicos/most/welcome.shtml]. Tout ceci est en anglais d’ailleurs, rien de francophone qui fasse la maille à ce niveau.
De même, si on veut accéder à des associations consacrées aux Bryophytes il faut sortir de France. Le site suisse déjà donné [www.bryolich.ch/francais/bryologie_franz/bryologie_fr.html] a l’avantage d’être francophone ; sinon on notera, en anglais, le site très connu de la British Bryological Society [http://mobot.mobot.org/W3T/Search/vast.html], en allemand celui de la Bryologische Arbeitsgemeinschaft Deutschlands [http://www.blam.privat.t-online.de/homebad.html], en espagnol celui de la Sociedad española de briología [http://www.uam.es/informacion/asociaciones/SEB/]. Même la Yougoslavie a un chouette site, lancé par Marko Sabovljevic [www.bryo-see.org.yu/]. Il y aurait-il un problème en France ? Rappelons pourtant que Tela Botanica [www.tela-botanica.org/] a un groupe de discussion « bryophytes », et qu’il existe des associations en France qui s’occupent de mousses, comme la Société botanique du Centre-Ouest [http://sbco.free.fr/].
Qu’en conclure ? Comme Voltaire qu’il faut cultiver son jardin… de mousses. Heureusement, il y a des sites pour ça, tant anglophones [www.mossacres.com/info_2.asp] que francophones [www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/fiches/mousse.htm].

Texte : Marc Philippe
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