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 couv-71_pLa toile botanique n° 71
  La toile paléobotanique

La Garance a déjà consacré une chronique web à la paléobotanique (n° 62, Les plantes ont-elles un passé sur la toile du futur ?). Ce qui suit est donc surtout une actualisation, avec quelques compléments, de cette première chronique, toujours accessible sur le site de la Garance voyageuse www.garancevoyageuse.org, rubrique « La revue » puis « La toile botanique ».

Pour comprendre les flores du passé, il est nécessaire d'avoir quelques idées de la géographie de l'époque. Effectivement, du fait de la tectonique des plaques, les continents se sont déplacés à la surface de la Terre tout au cours de l'histoire des plantes (et bien avant !). Les sites les plus performants sont anglophones, comme celui de ODSN Plate Tectonic Reconstruction Service (www.odsn.de/odsn/services/paleomap/paleomap.html) ou celui de l'Université de Chicago (http://pgap.uchicago.edu/). Un site français agréable à consulter donne aussi des cartes bien lisibles, limitées toutefois à l'Europe occidentale (www.mnhn.fr/mnhn/geo/histoireterre.html).

La référence en matériel de collection de liens « paléobotaniques » reste le site développé à l'Université de Würzburg (www.uni-wuerzburg.de/mineralogie/palbot1.html) et baptisé Links for palaeobotanists. Extrêmement riche (mais anglophone !), ce site est couramment utilisé par les professionnels. Pour des contacts avec des paléobotanistes francophones, le site de l'Organisation francophone de Paléobotanique contient une liste de membres avec leur adresse (www.ulg.ac.be/palyno/Org.Franc.Paleobotanique/Org.franc.Paleobot.html).

Plusieurs laboratoires présentent de façon agréable et accessible leurs recherches. On visitera toujours avec plaisir celui de l'Université de Manchester (www.earth.man.ac.uk/research/pb_web/pb_main.htm), ou celui du Muséum national d'histoire naturelle de Paris (www.mnhn.fr/mnhn/paleontologie/paleobotanique/). D'autres musées français ont également des pages de leur site consacrées à la paléobotanique, par exemple celui d'Aix-en-Provence (www.museum-aix-en-provence.org/aix-en-provence-paleobotanique.htm) et celui de Nantes (ccc). Un modèle de ce qui pourrait être fait en français est le « Laboratoire virtuel de paléobotanique de l'Université de Berkeley », une initiation complète à la paléobotanique assortie de nombreux liens et illustrations, sous forme de cours et d'incitations à la réflexion, avec travaux pratiques dans le jardin botanique (www.ucmp.berkeley.edu/IB181/VPL/Dir.html). Un site chilien, et donc hispanophone, est également exemplaire à www.fosil.cl/pbotanica.html.

Le site indexé dans le numéro 62 de La Garance comme présentant une grande diversité d'images n'est plus accessible, mais on peut obtenir quelques images de plantes du Mésozoïque via les sites consacrés aux dinosaures, comme par exemple (www.enchantedlearning.com/subjects/dinosaurs/plants/).

Pour ceux qui n'oublient pas que la science est faite par des humains, découvrez la vie mouvementée de René Charles Zeiller (www.annales.org/archives/x/zeiller.html), celle plus classique d'Adolphe Brongniart (1801-1876) (www.mnhn.fr/mnhn/paleontologie/paleobotanique/collection/brongniart.htm), ou encore celle incroyablement laborieuse de François Cyrille Grand'Eury (www.annales.org/archives/x/grandeury.html), tout trois de célèbres paléobotanistes francophones.


Texte : Marc PHILIPPE
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