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Panier Vide
La toile botanique n° 93
Trouver un métier botanique sur le Web

 

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Vous aimez les plantes et rêver d’un métier qui vous permette de les côtoyer ? Le www peut vous y aider.

Les plantes vous intéressent et vous aimeriez travailler dans le domaine de la botanique ? Demandez à n’importe qui et il y a fort à parier que la réponse sera du genre : « Oh, mais c’est complètement farfelu, ça m’étonnerait qu’il y ait des débouchés ! » Et pourtant, c’est loin d’être aussi évident. Demandez aux bureaux d’études, aux jardins botaniques ou aux conservatoires, ils vous diront qu’il est difficile de trouver un botaniste de bon niveau. La flore française compte près de 4 600 espèces, mais trouver un candidat qui en connaisse 500 n’est pas fréquent. Comme il faut souvent, en plus, quelques connaissances en écologie végétale, en droit de l’environnement ou en cartographie, les candidatures pertinentes ne sont pas si nombreuses.

L’objectif de cette webographie est de recenser quelques liens qui peuvent aider un botaniste à trouver un stage ou un emploi, mais aussi aider un étudiant à orienter sa formation. Les métiers liés à l’horticulture, à l’aménagement des jardins et espaces verts ou encore à la production végétale ne sont pas pris en compte, même s’il est certain qu’ils représentent une excellente manière de vivre avec les plantes. Typiquement, les métiers concernés sont de niveau Licence à Master : chargé d’étude en environnement, animation, gestion de milieux naturels…

Si l’on veut se faire une idée du métier de botaniste, la plupart des fiches de métier illustrent des postes universitaires ou assimilés [1,2]. Tela Botanica, le réseau des botanistes francophones, offre une vue nettement plus complète des métiers concernés [3]. On peut aussi taper dans un moteur de recherche "solidaire" comme Hooseek, Ecosia ou Veosearch [4, 5, 6] des mots-clés comme « chargé d’étude environnement » ou « expert botaniste »… et s’étonner du nombre de retours.

Avant de se lancer dans la recherche d’une offre d’emploi ou de stage, il peut être intéressant de consulter le site de l’Association française des ingénieurs écologues, l’Afie [7]. Cette association fédère un très grand nombre d’acteurs de l’environnement. Pour en faire partie, il faut un niveau Master (ou une équivalence par Vae : validation des acquis de l’expérience) et s’engager à respecter une charte de déontologie. En retour, l’Afie propose un carnet d’offres, des formations, des contacts… Mais il y a aussi des opportunités pour des botanistes ayant un niveau Licence ou Licence pro.

Parmi les sites regroupant des offres d’emplois, de stages, ou même de jobs d’été, la préférence va encore une fois à Tela Botanica et sa rubrique actualités [8]. Le mieux est de s’abonner à ces actualités, d’autant que des formations sont aussi régulièrement annoncées. Le site de la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux est en construction [9], mais il devrait y avoir une rubrique « emplois/stages » accessible depuis sa page d’accueil.
Le site Emploi-Environnement peut aussi être une ressource précieuse [10] : dans « secteur », il faut choisir « milieu naturel » puis « botanique ». Au passage, on notera une palette de métiers connexes qui peut donner des idées. Non seulement des offres d’emplois, mais aussi des offres de stages sont faites. C’est également le cas sur le Réseau Territoires Environnement Emploi [11]. Enfin, un troisième site, un peu généraliste, est celui d’Emplois/Stages Environnement [12]. Si ce sont plutôt les emplois liés à l’animation qui vous intéressent, une bonne base de départ est le site de l’Union nationale des Centres permanents d’initiation à l’environnement [13]. Mais il faut reconnaître que ces types d’emploi sont rarement centrés sur la botanique.
La surprise de cette navigation est que certains bureaux d’études encouragent les candidatures spontanées et le dépôt de CV. Ainsi Biotope propose une CVthèque [14] où l’on peut déposer son CV si l’on recherche un emploi, un stage ou même un job d’été.
Il reste à souhaiter bon vent aux futurs botanistes, et à leur rappeler que pour se former en botanique, rien ne vaut l’investissement dans les associations.

Texte : Marc Philippe

 

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