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Conseils d'achats :

acheter chaque fois que c'est possible des produits en bois indigènes (européens), d’autant plus que suite aux tempêtes de 1999 la France dispose de volumes importants de bois (certaines régions ont abattues l’équivalent de 4 années de récolte).
Préférez ainsi des essences telles que les chênes (Quercus spp.), pin sylvestre(Pinus sylvestris), le pin des Landes (Pin pinaster), robinier (Robinia pseudoacacia) et Douglas (Pseudosuga menziesii). Autres essences : châtaignier (Castanea sativa), hêtre (Fagus sylvatica), sapin (Abies spp.), épicéa (Picea abies).

si vous acheter des produits en bois tropicaux, choisissez uniquement des produits correctement étiquetés (essence, provenance) et surtout labellisés tels que FSC ((Forest Stewardship Council - Conseil de bonne gestion forestière, ce label assure la traçabilité du bois et une bonne gestion forestière) et PEFC. Rejetez les certifications douteuses autres.

n'hésitez pas à interpeller les vendeurs dans le magasin si les produits ne correspondent pas aux critères ci-dessus.

Pour en savoir plus :
Guide du consommateur de bois.
Dans le prolongement des campagnes déjà menées pour un usage raisonné des bois tropicaux, l’association Les Amis de la Terre a publié une brochure très pratique destinée à orienter nos choix lors de nos achats. Les conseils donnés se déclinent ainsi : tout d’abord, " économisez le bois ", ensuite " renoncez à l’utilisation des essences menacées ", " privilégiez le label FSC ", " favorisez les bois de provenance locale ", et enfin " demandez les informations à vos vendeurs ". Une carte postale permet d’ailleurs d’écrire à son magasin préféré pour le questionner sur ces pratiques en la matière ; un petit geste qui peut faire évoluer les choses !
FB Acheter mais protéger, guide du consommateur de bois, Éd. Les Amis de la terre, 2003, brochure 16 p., 3 € ou disponible gratuitement sur l’Internet à www.amisdelaterre.org/img/pdf/brochure_complete.pdf

  Vous trouverez également des informations complémentaires sur les sites des Amis de la Terre, Greenpeace, WWF…

 

Nos actions - Dossier bois tropicaux

Bâtir sans détruire



Dans La Garance n° 51, nous vous invitions à participer à la campagne « Bâtir sans détruire » destinée à sensibiliser les utilisateurs publics de bois tropicaux aux conséquences de leurs achats…
Les forêts tropicales humides, qui ne représentent que 7 % des écosystèmes des terres émergées, font l'objet d'une exploitation intensive et irraisonnée pour alimenter les marchés des pays développés.
La France, malheureusement, ne fait pas figure de modèle. Elle est, en effet, l'un des plus gros consommateurs européens de bois tropicaux. L'utilisation de ces bois correspond aussi bien aux marchés privés que publics. Les collectivités territoriales et locales ont un rôle important dans cette consommation, que ce soit à travers les aménagements des bâtiments publics ou administratifs, les aménagements paysagers, d'espaces verts ou routiers ou encore les ouvrages d'art.
Cette consommation est contraire aux engagements français en matière de développement durable : l'Assemblée nationale avait ratifié le 18 juin 1998 un accord international sur les bois tropicaux décidant que, d'ici l'an 2000, les importations de bois et produits dérivés de bois tropicaux proviendraient de sources gérées durablement.

En complément de la campagne de sensibilisation menée par les associations les Amis de la Terre et Robin des bois, La Garance voyageuse s’est adressée aux Départements, Régions et CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement) de France métropolitaine pour leur poser les questions suivantes :
- utilisent-ils des bois tropicaux dans leurs constructions ou leurs aménagements ?
- si oui, imposent-ils, que ces bois soient certifiés comme provenant de forêts gérées de façon durable ?
- envisagent-ils, dans un avenir proche, d'interdire l'utilisation de ces bois ou d'imposer la certification dans leurs marchés publics.



Il leur était aussi demandé de nous communiquer les quantités de bois tropicaux qu'elles avaient utilisées au cours des cinq dernières années. Les bois tropicaux encore très utilisés dans les équipements coupe-feu. Après un courrier envoyé au début du quatrième trimestre 2000 et une relance le 15 mars 2001 à tous les organismes n'ayant pas répondu à notre courrier, La Garance n'a obtenu que 80 réponses pour 214 organismes sollicités soit un taux de réponse proche de 40 % !

Les réponses les plus nombreuses correspondent à celles des départements (Conseils généraux) avec 40 réponses. Celles-ci sont très diverses. La plupart des départements se disent pas ou peu consommateurs de bois exotiques. Ils affirment être sensibles aux enjeux de la protection des forêts tropicales. L'utilisation des bois exotiques apparaît ponctuelle dans certaines constructions (collèges) et notamment pour la fabrication d'équipement coupe-feu compte tenu de la meilleure résistance au feu de certains bois tropicaux par rapport aux bois européens (réponses des départements de Seine-et-Marne, Haut-Rhin, Haute-Garonne, Meurthe-et-Moselle, Val-de-Marne et Gironde).

Les départements de Haute-Garonne, Mayenne, Meuse, Loir-et-Cher ont abandonné l'usage de tout bois pour l'aluminium et le PVC, exception faite pour les monuments historiques et secteurs protégés (en Meuse et Loir-et-Cher) où le bois est imposé par les Bâtiments de France. La Seine-Maritime et le Lot utilisent, quant à eux, occasionnellement de l'azobé pour l'aménagement des berges des rivières ou des ouvrages de défense contre la mer compte tenu de la grande résistance de ce bois. Le département de la Marne, quant à lui, « n'impose pas l'utilisation des bois tropicaux » (sic), heureusement !



Une dizaine de départements en pointe, mais beaucoup d’autres trouvent prétexte pour ne pas contrôler l’usage des bois tropicaux.
Dix départements, en plus d'adhérer au principe du développement durable et de certification développent la démarche H.Q.E (haute qualité environnementale), font apparaître des clauses dans leurs cahiers de consultation des entreprises (CCTP) lors des appels d'offre. Il s'agit des départements du Tarn, Calvados, Vaucluse, Haute-Loire, Tarn-et-Garonne, Jura, Vienne, Lot, Meuse et Val-d'Oise. Les départements de Haute-Loire, Aube, Meurthe-et-Moselle et Landes souhaitent avoir, quant à eux, des exemples de clauses particulières ou de label…

La Gironde, le Loiret et les Landes attendent des prescriptions ou un renforcement de la réglementation nationale pour imposer des normes plus strictes.

Le département des Landes précise que toute clause, visant à refuser des bois exotiques ou imposer des certifications, excédent largement les possibilités offertes à l'acheteur public dans l'élimination des offres qu'il reçoit. Il ne doit, en effet, s'appuyer que sur les normes nationales ou communautaires en vigueur.

Les réponses parvenues des Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement sont au nombre de 23. La majorité d'entre elles nous informent que les CAUE ne réalisent jamais de maîtrise d'œuvre (architecte), ni de maîtrise d'ouvrage (financeurs des équipements) et que leur action se situe très en amont des projets. Bien que sensibles au principe du développement durable, les CAUE estiment que leur rôle d'assistance aux particuliers et collectivités ne doit pas porter, du fait de leur déontologie et leur indépendance, sur la définition de matériaux qui reste du libre choix des concepteurs et maîtres d'ouvrage… Nombre d'entre eux préconisent toutefois des matériaux traditionnels et régionaux.
Certaines régions essaient de développer des filières bois régionales…



La Garance a reçu 11 réponses des régions (soit 50 % de réponses). Les Régions ayant répondu nous informent qu'elles se sont engagées dans une démarche de développement durable et qu'elles sont vigilantes quant à l'origine des bois utilisés dans leurs équipements, souvent H.Q.E. De nombreuses régions, fortement boisées, ont également pris des initiatives pour développer la filière bois régionale. La région Poitou-Charentes précise toutefois qu'elle fait confiance aux entreprises qui répondent à ses appels d'offres et que celles-ci ne peuvent méconnaître les dispositions légales en ce qui concerne la provenance des bois qu'elles utilisent. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur attire, quant à elle, notre attention sur l'absence de label actuellement existant et disponible...
Mais beaucoup d’autres pratiquent la langue de bois.

Terminons par la région Basse-Normandie : elle nous rappelle que notre courrier sous-entend que les collectivités sont maîtresses de leur commande (ce qui est vrai) ; mais elle refuse le principe selon lequel le consommateur (ou la collectivité) par son choix (ou le boycott) de certains produits pourrait influencer le mode d'exploitation des forêts. Elle considère, en effet, que notre courrier laisse supposer « que les autorités douanières de notre pays sont incapables de filtrer ou contrôler correctement les arrivées de bois
tropicaux »…
La région Basse-Normandie utilise des bois européens et tropicaux « conformément à la législation en vigueur » et fait confiance à l'efficacité de « l'État de Droit ». Elle attend donc que l'État intègre dans sa législation l'objet de la ratification du 18 juin 1998 pour l'appliquer… Ce qui nous rapproche de la teneur du courrier du département des Landes.

Quant à notre demande, qui référence à la Loi du 17 juillet 1978 relative à la liberté d'accès aux documents administratifs, la Région Basse-Normandie considère que notre allusion est sans fondement et qu'elle n'était donc pas obligée de nous répondre… (merci quand même !).
Texte : Guillaume Lemoine




Nos actions - Dossier bois tropicaux

Usage des bois tropicaux en France


Janvier 2003, La Garance voyageuse sollicite les entreprises vendant des articles d'ameublement afin de connaître leur position actuelle sur la vente d'articles en bois tropicaux.

Dans notre courrier, nous indiquions que les forêts tropicales humides, qui ne représentent que 7 % des écosystèmes des terres émergées, font l’objet d’une exploitation intensive et irraisonnée pour alimenter les marchés des pays développés.
La France, malheureusement, n’apparaît pas comme un modèle. Elle est, en effet, l’un des plus gros consommateurs européens de bois tropicaux. L’utilisation de ces bois correspond aussi bien aux marchés privés que publics. Meubles de jardin, parquets et autres objets de décoration d’intérieur vendus par les entreprises françaises, notamment celles de la grande distribution, favorisent la destruction des forêts tropicales. Les entreprises, en favorisant cette offre, participent ainsi au pillage des forêts. Celles composées de Teck, notamment en Asie du Sud-Est, en font tout particulièrement les frais.
Cette consommation est évidemment contraire aux engagements français en matière de développement durable : l’Assemblée nationale a voté le 18 juin 1998 la ratification d’un accord international sur les bois tropicaux décidant que, d’ici l’an 2000, les importations de bois tropicaux et produits dérivés de bois tropicaux proviendront de sources gérées durablement. Cette consommation est bien sûr également contraire au principe du développement durable, terme que se sont approprié et emploient de nombreuses entreprises, souvent dans une logique purement médiatique et au plus grand mépris des impératifs sociaux et environnementaux locaux.

Ainsi nous demandions aux entreprises contactées de bien vouloir nous indiquer si au niveau de leur entreprise, elles vendent encore des bois tropicaux pour l’ameublement et la décoration. Dans l’affirmative, si elles imposent à leurs fournisseurs, l’emploi de bois certifiés provenant de forêts gérées de façon durable, et dont les labels de certification sont au-dessus de tout soupçon et tentatives de contournement des contrôles de certification.

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Conseils d'achats
Lettre type (à télécharger) à adresser aux magasins de votre choix afin de démontrer que cette question ne préoccupe pas uniquement les associations de protection de l'environnement mais touche directement les consommateurs.

Toujours sur ce sujet, dans un courrier daté du 30 juin 2003, La Garance voyageuse interpelle le maire de Montpellier sur l'usage des bois tropicaux dans le projet "Nouveau St Roch" d'aménagement du quartier de la gare.
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réponse de la mairie de Montpellier
(document pdf à télécharger)



 



Nos actions

Loisirs motorisés dans les espaces naturels : APPEL NATIONAL

La pénétration de nos espaces naturels par les pratiquants de loisirs motorisés s'intensifie d'un bout à l'autre du territoire.

Ces pratiques non encadrées et l'incivisme dont elles procèdent suscitent légitimement un mécontentement grandissant, voire de dangereuses exaspérations.
A telle enseigne que la Ministre de l'Écologie et du Développement durable, Nelly Olin, a jugé nécessaire de rappeler la loi et d'appeler les Services de l'État à plus de vigilance. Il n'en fallait pas davantage pour que le lobby des loisirs motorisés - pratiquants et marchands réunis - montent au créneau et se mettent en devoir d'obtenir l'abrogation de la 'circulaire Olin'.

Le moment est venu, pour notre " majorité silencieuse ", de faire entendre sa voix. Dans un temps record, la quasi-totalité des organisations opposées au développement des activités de loisirs motorisés dans les espaces naturels viennent de se regrouper pour lancer une pétition nationale destinée à une très large diffusion : pétition par laquelle nos organisations entendent témoigner de leur soutien au Ministère de l'Écologie et du Développement durable et affirment leur exigence partagée d'une plus stricte application de la loi du 3 janvier 1991.

La Garance voyageuse appelle tous ses adhérents et sympathisants à se rendre sur le site Internet :


http://petition.stmedd.free.fr afin de signer et faire signer en nombre la pétition proposée.

Le 14/01/2006 vous étiez déjà 150 000 personnes à avoir signé la pétition.

 

Marc Philippe

Télécharger la pétition format papier

Pour en savoir plus sur la circulaire Olin.

  Les activités

Derrière La Garance se cachent bien d'autres actions que l'édition de la revue de vulgarisation botanique du même nom. L'association participe à des actions pour protéger ce monde végétal trop souvent menacé et vous invite à vous y associer.
Elle s'attache également à mieux faire connaître les messicoles (plantes des moissons) auprès d'un large public.
La Garance offre aussi ses services, qu'il s'agisse d'études, de conseils, propose un outil juridique et met à disposition de ses adhérents sa riche bibliothèque.


Dessin Patryck Vaucoulo

 

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